COMITE DE SOUTIEN A YVES LOVICONI
   

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Iviu Loviconi : L'acharnement répressif contre les corses.

Le 16 octobre 2006 :Commission d'application des peines

 Aujourd’hui, notre ami Iviu Loviconi a comparu devant la commission d’application des peines à 9h30, pour un « débat contradictoire » à l’issue duquel son sort serait décidé.

Ce débat avait lieu dans le bureau de Mme KNITELL, en présence du Juge de l’Application des peines, de la déléguée à la probation, d’un responsable de l’administration pénitentiaire et du représentant du parquet.

Iviu s’est présenté sans avocat suite à la condamnation à 18 mois de prison pour infraction à la législation sur les armes sur lesquels il avait effectué deux fois 5 mois de prison, soit 10 mois auxquels se rajoutaient les grâces administratives octroyées par l’administration pénitentiaire soit 70 jours de remises de peine.

C’est donc au total 12 mois et 10 jours effectués sur une peine de 18 mois qui permettait ce débat contradictoire pour évaluer la possibilité d’une alternative à la prison sur les 5 mois et 20 jours restants.

On se rappelle en effet de l’acharnement manifeste dont il avait été l’objet suite au suicide de sa compagne, des appels interjetés par le parquet de Marseille des décisions de mises en liberté prononcées par le Juge d’Instruction et du nouvel exil décidé par les autorités judiciaires.

Dernièrement c’était le prélèvement d’ADN qui était ordonnée par le parquet de Marseille toujours suite à cette condamnation à 18 mois de prison.

Aujourd’hui, il semble que cet acharnement trouve son suivi dans la personne de Mme le Procureur de la République d’Aiacciu, puisqu’en dépit des rapports favorables émis par l’A.P. et la déléguée à la probation, le représentant du ministère public demandait la réintégration d’Iviu en prison au prétexte de son passé judiciaire.

La décision sera rendue le 27 octobre prochain et Iviu en sera avisé par lettre recommandée.

Quand l’acharnement sur un homme de 61 ans cessera-t-il ?

Cette nouvelle tentative de briser un homme puise-t-elle ses sources dans l’engagement politique d’Iviu ?

Vos réactions sur cet article ici : http://www.unita-naziunale.org/agora/viewforum.php?f=18

 

18 MOIS DE PRISON FERME !!

Le Comité de Soutien à Yves Loviconi s'élève contre la condamnation à 18 mois de prison ferme de Yves Loviconi, prononcée par la 7ème chambre correctionnelle de Marseille, pour détention d'arme.

Cette peine inique infligée à notre ami, ne semble être que la conséquence d'une action et d'un drame extérieurs et sans aucun rapport, survenus à Aix-en-Provence, quelques semaines plus tôt.

Ainsi, ne suffit-il plus désormais, d'avoir payé "sa dette" à la société, de s'y être parfaitement ré-inséré, d'être innocenté par certains de faits graves, il faut dorénavant s'enquérir des informations locales pour savoir comment l'on va être juger et condamner par d'autres.

Faisant fi des circonstances, des témoignages positifs, d'une situation stable, le juge de Marseille a décidé de renvoyer Yves Loviconi derrière les barreaux.

Le Comité de Soutien espère que le Juge d'Application des Peines d'Ajaccio fera preuve de plus de discernement, et permettra à Yves Loviconi de poursuivre sa reconversion, son activité professionnelle et ses activités associatives et caritatives en toute liberté, sur le sol de Corse.

Cyrille Beerens, Président du C.S.Y.L

 

 

 SEPTEMBRE 2005

NON-LIEU
Yves Loviconi lavé des soupçons d'homicide volontaire.
Un 2ème juge d'instruction reconnaît l'innoncence de notre ami !

Yves Loviconi est malgré TOUT renvoyé en correctionnelle pour détention d'arme de 4ème catégorie.

YVES LOVICONI INTERDIT DE SORTIR DES BOUCHES-DU-RHONE ?

Que reproche-t-on exactement à Yves Loviconi ?

(voir dans la partie Communiqué du site)

 

Vendredi 30 mai : Yves Loviconi est LIBRE

Puteaux, le 14 mai 2003 (et oui !)

En cette soirée où nous apprenons que les conclusions des experts rendues à la suite de la reconstitution du 21 mars sont toutes favorables à Yves Loviconi, et où malheureusement cette triste affaire n'est pas close, je voudrais avec vous partager mes espoirs, mes regrets, bref quelques réflexions. D'aucun d'entre vous jugeront peut-être l'exercice narcissique. Il l'est sans doute, mais au delà de cela il est pour moi une manière de conclure, je l'espère, une sombre mésaventure, que je ne souhaiterais à personne de vivre. Je souhaite par contre que notre ami puisse à son tour tourner la page, sans oublier, sans renoncer, sans s'apitoyer et surtout en regardant vers l'avenir.

Je pense ce soir aux dizaines de nouvelles rencontres, de nouveaux amis, de ces visages solidaires et graves, de ces messages de soutien... Je pense à tous ceux qui, d'une façon ou d'une autre se sont investis dans ce combat pour la justice et pour la vérité, à ceux qui ont fait le sacrifice de journées entières en déplacements, en appels téléphoniques, en explications et vécu quelques nuits blanches... tous ceux sans qui, la conclusion eût été encore plus tragique, et sans lesquels Yves n'aurait pas survécu ni à sa peine, ni à l'acharnement dont il a été victime. Je pense à chacun d'entre vous, anonymes ou personnalités qui nous avez rejoint.

Vous ne m'empêcherez pas de penser aussi, malgré tout, à ces soi-disant amis dont j'attend toujours le moindre signe, à ces réponses compatissantes comme "c'est bien triste ", ou encore à ces éternelles messageries téléphoniques sur lesquelles l'on comprend vite qu'il n'est pas nécessaire de parler. Je pense à ceux que je connais de longue date et avec qui j'ai partagé d'autres luttes, mais qui ne voulaient pas "se mouiller". Cherchez bien, vous ne vous reconnaîtrez peut-être pas à la première lecture, mais réfléchissez bien...

Je pense à cette justice. Il est inutile de dire le mépris qu'elle m'inspire.

Yves dort toujours en prison ce soir au moment où j'écris ces quelques lignes, mais si vous les lisez (quand ? Fin mai, début juin ?), c'est qu'il est LIBRE ! Cela ne signifie pas que l'affaire est close d'une point de vue judiciaire. Gardons cela à l'esprit !

Alors, nous aurons peut-être l'occasion de nous croiser bientôt pour proclamer sans retenir notre joie la dissolution de ce Comité de Soutien.

Fratellenza !

Cyrille Beerens

 

 
UNE LETTRE DE YVES DU 22 MAI 2003 Page 1 et Page 2
 
"J'ai lu votre message concernant Yves Loviconi. Je veux bien faire partie de votre comité de soutien. Bravo pour votre combat."

Monseigneur Jacques Gaillot

 

La Photo de Yves aux Baumettes  / Une lettre de Yves du 8 Mars 2003

 

Le 3 juin 2002, à Marseille, une jeune mère de famille dépressive, en instance de divorce, met fin à ses jours avec l'arme de son ami, Yves Loviconi. Quelques semaines plus tôt, celui-ci avait dénoncé des pratiques douteuses et des détournements de fonds, dans le cadre de ses activités professionnelles. Menacé à plusieurs reprises, il avait été contraint de se procurer une arme, qu'il gardait le plus souvent dans la cave de son immeuble. Béatrice Magnard, sa compagne ne l'ignorait pas. Après une nouvelle dispute avec son ex-mari, sous prétexte d'aller prendre l'air, elle descend à la cave. Yves Loviconi, s'inquiétant de son absence, la retrouve quelques minutes plus tard l'arme à la main. Il tente de la maîtriser (un premier coup de feu part dans le fond de la cave), mais la jeune femme se dégage et parvient à se tirer une balle dans la tête. Loviconi appelle immédiatement les pompiers, prévient la police et tente lui-même de la ranimer.  Transportée à l'hôpital, elle décédera le surlendemain. Malheureusement, les tamponnements et les divers prélèvements effectués sur la victime n'ont lieu que tardivement. Yves Loviconi, lui, a des traces infimes de poudre provenant du premier coup de feu sur une main. Mis en examen pour homicide, il est incarcéré aux Baumettes. Pourtant, le juge d'instruction, Régis Molat, est déjà quasiment convaincu de l'innocence de l'accusé. Après 5 mois d'incarcération, toutes les analyses établissent le suicide comme probable et confirment toutes les déclarations du prévenu. Le 6 novembre  2002, Yves Loviconi est remis en liberté.  Mais voilà, celui-ci a un passé judiciaire. Incarcéré dans les années 80 pour une série de braquages, qu'il a toujours affirmé avoir été commis au bénéfice du FLNC, il ne sera libéré que 13 ans plus tard, après un long imbroglio judiciaire. L'affaire avait entre-temps fait la une des journaux à plusieurs reprises.

À 56 ans, il avait tiré un trait sur son passé (un rapport du Parquet de Nanterre le stipule sans équivoque). Depuis son arrivée à Marseille, il avait créé une association culturelle "A.C.C.E.S." (Association Corse Culturelle Economique et Sociale)et animait régulièrement une émission de radio "Scontri è Missaghji". Homme de dialogue, qui du fait de son séjour prolongé en prison, n'avait pas vécu les guerres fratricides entre factions nationalistes, il n'a eu de cesse, depuis sa libération, de rapprocher les différents points de vues, de fédérer les énergies participant notamment à la "Cunsulta di i Corsi in Parigi" et de promouvoir la culture corse.

Ce passé judiciaire et cet engagement militant ne plaisent pas à certains magistrats. Le parquet fait appel de la décision de mise en liberté et il est réincarcéré le 19 décembre. Yves Loviconi n'aura eu le temps que de se recueillir sur la tombe de Béatrice Magnard, en compagnie des parents de celle-ci qui le soutiennent. Il ne s'est entre-temps jamais soustrait à l'action de la justice et s'est rigoureusement soumis aux modalités du contrôle judiciaire qui lui était imposé.

La Cour d'Appel d'Aix-en-Provence examinait le 15 janvier 2003 une nouvelle demande de mise en liberté, alors que 3 experts (et plus de 5 analyses différentes) jugent le suicide probable et les déclarations de Loviconi compatibles avec leurs conclusions. Malgré cela, Yves Loviconi n'a toujours pas été remis en liberté. L'accuser du meurtre de la femme qu'il aimait, alors que celle-ci s'est suicidée, est une torture morale inacceptable. Pourquoi Yves Loviconi aurait-il tué sa compagne ? Il appartient à la justice d'établir ce mobile. Elle a été jusqu'à présent incapable de le faire et semble bien peu pressée de faire procéder à une reconstitution pourtant ardemment réclamée par la Défense.

Il est en droit, nous sommes en droit de nous interroger sur les réelles motivations d'un Parquet impuissant à fournir le moindre élément de culpabilité.

Est-ce son engagement intègre et désintéressé, que chacun lui reconnait, qui motive aujourd'hui l'acharnement dont il est victime ?
Est-ce en l'espèce une forme de répression politique ?

Si nous étions un jury, nous répondrions oui à ces questions et personne ne pourrait faire appel de notre détermination à le faire définitivement  innocenter.

Derrière cet acharnement, l'erreur judiciaire se profile déjà.

 

Comité de Soutien à Yves Loviconi (assoc. 1901)
Cyrille Beerens - 130, rue de Verdun - 92800 Puteaux - France
Tel : 06.30.93.68.49 / e-mail :
cyrille.beerens@wanadoo.fr
Email du site
comiteloviconi@free.fr

 

 


 SOUTENONS YVES LOVICONI


         

Yves Loviconi

N° 128 179 A
Bât A - 2064
Maison d'Arrêt des Baumettes
239, Chemin Morgiou
13404 Marseille cedex 20

"Si vous souhaitez nous aider à établir la vérité et que la justice reconnaisse l'innocence de Yves Loviconi, nous avons (aussi) besoin de votre soutien financier. Vous pouvez adresser vos dons au : Comité de Soutien à Yves Loviconi / C. Beerens / 130, rue de Verdun 92800 Puteaux