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ACTUALITES
Non content de le laisser sans
le moindre papier d'identité (il est en possession d'un récépissé sans
même sa photo), la chambre d'instruction voudrait maintenant interdire à
Yves Loviconi de reprendre ses fonctions, en ne lui permettant pas de
rejoindre son employeur à Paris. Rappelons qu'Yves Loviconi continue de se soumettre rigoureusement à un contrôle judiciaire strict, comme il l'a toujours fait ; rappelons également que Paris n'est qu'à 3 heures de Marseille en TGV, et que le maintenir à Marseille pour qu'il soit à la disposition de la Justice relève de la provocation. Que lui reste-t-il aujourd'hui ? L'espoir de reprendre son travail à Paris, dans une société, qui convaincue de sa parfaite innocence, lui a toujours maintenu sa confiance et préservé son poste et ses attributions. Or, il semble bien que le nouveau défi des magistrats soit désormais de lui faire perdre cet emploi. Nous devons cependant dissocier le juge d'instruction, monsieur Régis Molat, qui, fort de son expérience et de ses convictions, mais aussi et surtout de toutes les expertises favorables à Yves Loviconi, l'a remis en liberté une première fois. Nous avons vent de pressions, voire même d'enquêtes parallèles, qui pourraient mener à son dessaisissement du dossier. Bien évidement, il nous est difficile d'apporter du crédit à cette thèse. Qui pourrait croire que la France ne respecte pas parfaitement le droit et la présomption d'innocence (voir les déclarations du 1er Ministre de la semaine passée) ? Qui pourrait croire que la France harcèle de simples militants politiques ou syndicalistes, Corse qui plus est ? Nous ne pouvons y croire ! Yves Loviconi est censé travailler à Paris dès le 1er juillet. Il ne reste désormais que 2 solutions : soit le juge Molat accède à cette demande au risque d'être désavoué par la chambre d'instruction et dessaisi de l'affaire, soit Yves n'aura plus aucune raison de monter à Paris puisqu'il n' aura plus d'emploi. Le travail de destruction est entamé. Machiavel n'aurait pas fait mieux. Et peu importe pour ces gens là qu'un homme soit brisé et que son honneur soit bafoué... Cyrille Beerens, Paris le 25
juin 2003 Vendredi 30 mai : Yves Loviconi est LIBRE
A tutte è à tutti di u cumitatu,
A toutes et à tous du comité,
Ciò ch'eu vi vulerìa dì oghje pè u vostru
aiutu chi m'ha sdaldatu u core un' si pò sprimà da e parule vane ne
manca da a scrittura.
Ce que je voudrais vous dire aujourd'hui pour
votre aide qui m'a réchauffée le coeur ne peut s'exprimer par
des paroles vaines ni même l'écriture.
Oghje sò "liberu", cume si pò l'esse un omu
sottumettu à un "controlu ghjudiziaru", senza e so pezze d'identità, è
sempre sottumettu à i certi raprisententi di a ghjustizia culuniale, i so sbiri
diceremu, chi si volenu sempre vindicà d'un'a so ché !
Aujourd'hui je suis libre, comme peut l'être un
homme soumis à un contrôle judiciaire, sans ses papiers d'identité, et
toujours soumis à certains représentants de la justice coloniale , nous
dirons ses sbires, qui veulent se venger de je ne sais quoi !
Dunque è mancu di grazia, da issa vulintà di
negà a rialtà di a me nuscenza un'puddemu esse assicurati di a seguita
pinale chi ci serà datta.
Donc et malheureusement, par cette volonté de
nier la réalité de mon innocence nous ne pouvons être assurés de la
suite pénale qui y sera donnée.
Voi tutt(e)i, m'avete dattu a forza di
battemi quandi aghju lettu tutti i vostri missaghji, è mi batteraghju à
fiancu à voi pè ottene un attu di ghjustizia, per mè oghje, ma ancu dinò
pè tutti quelli chi suffrenu e stesse situazione ch'ella sianu pulitiche
o suciale. L'une è l'altre essendu legate da a stessa ripressione,
quella di un putere chi nega sempre i dritti di l'omu ancu si ne parla
sempre!
Vous tou(te)s, vous m'avez donné la force de me
battre quand j'ai lu tous vos messages, et je me battrai à vos côtés
pour obtenir un acte de Justice, aujourd'hui pour moi, mais aussi pour
tous ceux qui souffrent de pareilles situations qu'elles soient
politiques ou sociales. Les unes et les autres sont liées par la même
répression, celle d'un pouvoir qui nie les Droits de l'Homme même
s'il en parle toujours !
A prestu di parlà cun voi annantu à u "Web" è
di scuntravi un ghjornu prussimu........
Iviu
A bientôt de parler avec vous sur le "web" et de
vous rencontrer un prochain jour.......
Yves
Deux articles de presse :
Le Pavé, jourmal des Bouches u Rhônes,
N° 244 8 mai 2003 et
La_Provence_22_03_2003
TOUTES les expertises sont
désormais entre les main du juge d'instruction et de la Chambre
d'accusation. Selon nos informations, elles seraient toutes favorables à
Yves Loviconi. Nous demandons désormais sa remise en liberté au plus tôt
et qu'un non-lieu soit établi dans cette triste affaire. Nous comptons
sur vous, vos courriers, vos messages de soutien pour maintenir la
pression et l'extraordinaire élan de solidarité qui s'est mis en place
autour de notre ami.
3
semaines ... L'on nous avait dit 3 semaines pour que les nombreuses photos
prises lors de la reconstitution du 21 mars soit exploitées, étudiées et
que des conclusions en soit tirées. Bien évidemment, cela interdit de fait aux avocats de déposer une nouvelle demande de mise en liberté. Nous arrivons donc à l'absurdité, où dans le meilleur des cas, Yves pourrait être libéré le 3 juin 2003, c'est à dire, le jour anniversaire du suicide de sa compagne. Je suis persuadé qu'il saura apprécier cette décision à sa juste valeur... si toutefois celle-ci intervient... Quel est donc ce pays, dont certains proposaient encore il y a peu que l'on y decerna le Prix Nobel de la Paix à son Président. J'ai rencontré des Prix Nobel de la Paix, ils ont le soucis de chacune de leurs ouailles et au delà de celles-ci de chaque être humain sur cette Terre. Ils ont le soucis permanent de la Justice. Quel est donc ce pays qui
attendra des années avant de reconnaitre l'innocence de Dreyfus ? Yves Loviconi est fils de la
Corse. Il ne tendra pas la deuxième joue et préferera quitter ce univers
qui l'accuse à tord si l'on entend pas son cri d'innocence très
rapidement.
LE 21 MARS : RECONSTITUTION Nous la réclamions, nous l'attendions. La reconstitution du 21 mars, fixée à peine 2 jours après notre conférence de presse à Marseille, s'est déroulée malheureusement comme nous le craignions, toutes les parties en présence campant sur leur position. Il n'est pas besoin de rappeler les éléments objectifs du dossier, qui convergent tous vers les mêmes conclusions : le suicide de Béatrice Magnard. Les Avocats de Yves Loviconi, bien sûr, les experts, le juge d'instruction, tous sont intimement convaincus de l'innocence de Yves. Beaucoup de photos ont été apparemment prises lors de cette reconstitution. Il faut 3 semaines au Parquet pour les développer. Nous nous sommes proposés de les faire développer en 1 heure, si cela pouvait aider à la manifestation de la vérité... Les avocats ne pourront déposer une demande de mise en liberté avant un mois, le parquet à 15 jours pour statuer. Au mieux, Yves pourrait sortir au début du mois de mai. Quels espoirs pouvons-nous encore placer en cette justice ? Que se passe-t-il dans la tête de ces magistrats d'Aix ? Le procès de 1984 s'est déroulé à Aix. Procès de rupture, procès qui a mis à mal l'Etat, procès qui, selon nos sources marquent encore les esprits de certains, au point que ceux-ci, estiment qu'il a déjà été assez faits de cadeaux à Loviconi par le passé. Il ne nous semble pas qu'une condamnation à 18 ans de réclusion soit le plus chaleureux des présents... mais enfin... Nous sommes toujours dans l'attente d'un début de justification au maintien en détention de Yves, d'un début de preuves pouvant étayer la thèse de l'homicide. Au contraire, nous assistons là à une forme d'acharnement sournois, de répression politique hypocrite qui ne veut pas dire son nom, dont l'objectif est de briser un homme qui pourtant souffre déjà assez comme cela de la perte de sa compagne. "L'Hypocrite sourit, l'énergumène aboie" disait Voltaire. Sachez que nous n'allons pas cesser d'aboyer très fort !
Une lettre de Yves du 8 Mars 2003 Une Lettre de Yves du 21 Février 2003
France 3 Corse a diffusé jeudi 13 février un reportage de 3 minutes sur l'affaire Loviconi. Nous espérons pouvoir télécharger la vidéo prochainement."
Nous avons besoin de votre aide
financière ! Même minime, celle-ci nous permettra d'envoyer un mandat à
Yves et de participer aux frais de justice. Vous
pouvez désormais rédiger vos chèques à l'ordre du Comité de Soutien à
Yves Loviconi. Un reçu vous sera bien évidemment
envoyé.
A u nome di
Iviu Loviconi, vi mandemu un tantu ringraziu pè u
vostru sustegnu.
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Comité de Soutien à Yves Loviconi (assoc.
1901)
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SOUTENONS YVES LOVICONI | |
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| ||||
Yves Loviconi
N° 128 179 A
Bât A - 2064
Maison d'Arrêt des Baumettes
239, Chemin Morgiou
13404 Marseille cedex 20